CONTRIBUTION : L’ASSAINISSEMENT, UN ENJEUX CRUCIAL DE DEVELOPPEMENT DURABLE
A La gouvernance Mondiale, de tous les Etats, de toutes les organisations,
- l’état des lieux de l’assainissement
- L’état catastrophique de l’assainissement
- le défaut de réglementation de l’assainissement
C'est aussi incroyable que cela puisse l’être mais la totalité
de la gouvernance mondiale a fait une impasse morale et intellectuelle sur une
problématique journalière qui à ce jour est la plus importante catastrophe
écologique, économique et biologique de notre temps. De tout temps l’homme
imita la faune terrestre en déféquant là où le besoin se faisait sentir, par la
pratique de « la défécation à l’air libre ». Cette pratique a fini
par être éloigné des lieux d’habitation pour deux raisons : la vue
répugnante de ce déchet et ses émanations de putréfaction désagréable. Cette
répulsion a fait que personne n’a jamais accordé le moindre intérêt à cette
problématique.
Image: Tom Fisk @Pexel.com |
L’augmentation importante de la population mondiale obligea
l’humanité a géré cette problématique en créant l’assainissement, assisté par
l’approvisionnement en eau courante. En quoi consiste ‘
l’assainissement’ ? Au tout début, juste un transfert des excréments du
lieu de leur production jusqu’au terrain de regroupement. Puis la collecte des
diverses pollutions générées par l’activité domestique, économique,
industrielle et chimique. La matière fécale a toujours fini par disparaître
naturellement. Le principe de gestion de l’assainissement à ses débuts, resta
donc sur ce principe, en déversant les excréments dans les milieux naturels
avec l’eau servant de convoyeur/nettoyeur.
L’avènement du chimique industriel dans l’habitat modifia les
caractéristiques biologiques des excréments qui finirent par ne plus
disparaître naturellement, se transformant en boue putride. Ni l’assainissement
ni aucune gouvernance ne prirent en compte cette nouvelle donnée, l’eau usée et
sa pollution continuèrent à être dispersées dans les milieux hydrauliques
naturels de surface. L’assainissement du faire face à une nouvelle
problématique, les matières fécales flottaient en surface des étendues d’eau
servant d’exutoire. Un dispositif de planche sablonneuse filtra le liquide pour
retenir la matière boueuse qui fut stockée sur une aire de séchage pour être
ensuite acheminée vers la déchetterie reconvertie en déchets ménagers. Tout ce
dispositif de gestion d’eau usée prit le nom de station d’épuration.
Définition du mot « épuration » L‘épuration a pour
mission d’éliminer, de détruire, un élément ou des éléments intrusifs. En l’occurrence,
pour l’eau usée, toute la pollution qui s’y trouve.
Les impossibilités d’épurer :
- l’augmentation du volume* d’eau usée à gérer toujours de plus en plus important ;
- la construction d’une station sur un projet déjà dépassé lors de son exécution ;
- l’avènement du chimique dans l’habitat ;
- l’industrie obligée de se raccorder au réseau pour évacuer sa forte consommation d’eau la restauration collective ;
- le désintérêt le plus total de l’homme sur cette problématique.
Le constat
La gestion de l'eau usée n'a jamais été réglementée concernant
un éventuel traitement d'épuration et de purification. La gouvernance mondiale
a quand même émit des Directives de bonnes conduites qui sont malheureusement
inapplicables en l’espèce au vu de la démonstration d’inefficacité du système
démontré ci avant. Ces directives mondiales définissaient ce qui « doit se
faire », mais jamais ce qui « ne doit pas se faire ».
La gouvernance mondiale doit se pencher sur cette problématique
La notion d'épuration et de purification doit être clairement
exprimée dans le cas de la gestion de l'eau usée:
- ce qui doit se faire
- ce qui ne doit pas se faire
- une notion claire et précise du terme EPURER au sens le plus large possible
- une notion claire et précise de PURIFICATION au sens le plus large possible
La prescription de ce qui « doit se faire » doit être tenue par l'obligation de ce qui « ne doit pas se faire ». Il y a encore plus grave ! Ci-après, la seule preuve non pas - de bonne conduite - mais - d'une bonne gestion -.
- l'Agence de l'Eau demande aux gestionnaires des stations d'épuration de lui fournir éventuellement sans contrainte, sans obligation, sans modalités, un rapport sur la DBO (Demande Biologique en Oxygène) de l’eau usée pour seul résultat de traitement.
- la Commission Européenne reprend cette donnée à son compte dans sa dernière Directive sur l’Eau. La commission Européenne détermine que ((si le liquide n’est pas en Demande Biologique d’Oxygène)), ((il ne présente aucun risque de pollution)) du milieu dans lequel il est rejeté.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la notion polluante de l’urine concentrée, des lessiviels, des produits d’entretien ménagers, des déboucheurs chimiques, des teintures, peintures solvant, diluants, des produits chimiques industriels tel que ( les différents acides, le mercure, le plomb, etc) que les produits de désinfections, stérilisant, aseptisant, anti biotique, médicamenteux du para médicale et médicale ne sont pas en capacité de nuire à la bonne santé du milieu aquatique.
A ce stade d’incompréhension, il faut y ajouter une fonction
structurelle d’une station d’épuration qui met le doute sur cette DBO.
@WFranz / Pixabay.com |
Une station d’épuration comprend un certain nombre de bassin dont l’un deux porte le nom de « bassin d’aération ». Un dispositif* tournant qui brasse le liquide durant un certain temps pour infiltrer de l’oxygène de bas en haut de tout le contenu qui induit en erreur la DBO.
- une station d’épuration est prévue pour un stockage dans ses bassins d’un certain volume X. Si le volume de production Y d’eau usée par la collecte de l’assainissement est supérieur à X, la station fait circuler son volume de stockage en permanence pour permettre au volume de production de l’assainissement de ne pas submerger le site de la station.
- l’aération du liquide fut mise en place quand le béton matériau de construction des bassins se mirent à fissurer sous l’action de la forte méthanisation du milieu enclenché par la putréfaction de la boue.
- Fait divers, Aout 2020. Une station d’épuration industrielle déverse la totalité des boues de sa station d’épuration privée, dans la rivière qui lui sert d’exutoire : la totalité de la faune et de la flore aquatique est détruite sur plus de 7 km. Elle déclare que ce sont des boues -biologique-.
Quel serait l’impact du déversement si celui-ci était
chimique ?
Expert International Biotechnologie d’eau usée
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