Alimentation : Les gaz à effet de serre de notre assiette
Pour
chaque morceau de viande, pour chaque orange ou pour chaque laitue que nous
portons à notre bouche, il existe des façons de calculer le total des gaz à
effet de serre qui ont été nécessaires. Peut-on se fier à ces calculs et si
oui, comment s’en servir pour faire des choix ? Aujourd’hui à Je vote
pour la science, nous allons passer en cuisine pour parler d’alimentation
et de climat.
Tout
aliment possède une empreinte carbone. On peut la calculer en additionnant
toutes les ressources énergétiques nécessaires pour que cet aliment croisse et
qu’il se rende jusqu’à notre table.
C’est ce
qu’on appelle l’analyse du cycle de vie : elle nous renseigne sur le « poids
climatique » de
chaque aliment en fonction de sa production (utilisation des terres, machines
agricoles, etc.), de sa chaîne de
distribution et de ses restes. Certains aliments pèsent plus que d’autres,
et il existe des façons d’alléger le bilan carbone de notre panier d’épicerie.
On s’en
doute, les choix que nous faisons pour nous alimenter ont des conséquences sur
notre santé, mais aussi sur notre environnement. Que sait-on à ce sujet de
l’assiette du Québécois moyen ? Qu’en est-il des comparaisons entre la viande
et d’autres aliments ? Est-ce mieux de passer au poulet ? Le tofu est-il
meilleur pour la planète ? Qu’est-ce qui offre le meilleur rendement : manger
végétarien, bio, local ?
Et c’est
sans compter le gaspillage et les déchets… Des initiatives comme les épiceries
en vrac permettent de conscientiser, mais il faut parfois revoir de vieilles
habitudes bien ancrées. Par quoi commencer ?
Quelques
données
- Il se consomme 750 % fois plus de
produits carnés dans les pays développés que dans les pays plus pauvres.
- Environ 75 % des terres cultivées dans
le monde sont mobilisées pour nourrir les bestiaux que nous mangeons
- De près de 29 kg par personne par année
en 1980, la quantité de bœuf consommée a dégringolé à 17 kg en 2017,
selon Statistique Canada. En contrepartie, l’élan pour les volailles en
fait aujourd’hui la protéine animale la plus consommée, avec près de
20 kg par personne.
- Selon une étude menée dans les cafétérias de
l’Université Cambridge en 2017, le simple fait de doubler l’offre de repas
végétarien – 2 menus sans viande sur 4, au lieu de 1 sur 4 – a permis de
réduire la consommation de viande de nombreux consommateurs omnivores et
de réduire leur empreinte climatique.
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