Pas de vie animale sans vie végétale
Un air vicié contient 4 à 5 % de plus de dioxyde de
carbone (CO2) qu’un air pur et donc, comme le dioxyde de carbone a pris la
place de l’oxygène dans sa composition, l’air vicié contient 4 à 5 % de
moins d’oxygène (O2) que l’air pur.
Une forêt absorbe du CO2 et libère de l’oxygène, une ville
produit du CO2 et consomme de l’oxygène (moteur thermique et même respiration
humaine); si on y ajoute les résidus de combustion (moteurs, chauffage, etc …)
on a une bulle d’air vicié qui fragilise fortement la santé humaine. Les
poumons sont une barrière de protection naturelle contre les virus, quand cette
barrière est altérée par la pollution les individus sont plus fragiles, ce qui
pourrait même expliquer en partie pourquoi le Covid touche plus les villes que
les campagnes.
La forêt est un écosystème autonome qui a survécut seul
pendant des millions d’années, la ville n’est pas un écosystème mais une
invention humaine qui a les caractéristiques opposées à la forêt, elle a un
bilan climatique bien pire qu’un désert de sable et affecte gravement la santé
humaine.
La réduction des émissions de CO2 est primordiale en ville
parce qu’il n’y a pas assez de végétation pour l’absorber et fournir de
l’oxygène, à la campagne l’air n’est pas vicié parce que les surfaces végétales
sont plus importantes que les surfaces artificialisées. Et encore une fois
c’est la concentration urbaine qui pose problème !
Les surfaces végétales baissent l’albédo des sols, évacuent la
chaleur (chaleur latente), absorbent du CO2, libèrent de l’oxygène, nourrissent
et protègent toute la biodiversité sur les continents … En ayant stigmatisé la
consommation d’eau des plantes (et donc de l’agriculture) on détruit la vie sur
terre !
La caractéristique d'un désert c'est justement l'absence de
végétation et donc de photosynthèse !
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