PROTECTION
DE LA NATURE : UN RAPPORT RÉVÈLE DES ASSASSINATS DE PLUS DE 212 DÉFENSEURS
DE LA NATURE EN UNE SEULE ANNÉE
Pour s’être opposé à la destruction de la nature, 212
vies ont été prise en 2019, nous informe l’ONG Global Witness. Selon son
rapport publié le 29 juillet dernier, ces défenseurs des droits à la terre et
de l’environnement s’opposaient directement aux industries non durables qui émettent
le plus de carbone et accélèrent le réchauffement climatique et les dégâts
environnementaux.
En effet, le bilan révèle qu’en moyenne, 4 personnes
ont été tué par semaine depuis que l’ONG a commencé a publié des données en
2O12. Mais plus de la moitié des meurtres commis en 2019 se sont produits en Colombie,
pays qui détient un record de 64 assassinats. Ensuite les philippines dont le
nombre passe de 30 assassinats en 2018 à 43 en 2019. Parmi ses meurtres figure
celui du dirigeant manobo Datu Kaylo Bontilan qui a été tué aux philippines après
s’être opposé à l’exploitation minière illégale dans la région.
En ce sens, Global Witness rappelle que le
secteur minier a été le plus meurtrier au monde avec 50 défenseurs tué en 2019 tout
en montrant que l’agro-alimentaire reste aussi une menace. Ainsi l’Asie est en
particulier le plus touché avec 85% des attaques liés à l’agrobusiness. Il est
suivi par la Roumanie qui a également connu l’assassinat de Liviu Pop, un garde
forestier qui travaillait à la protection d’une des plus grandes forêts
primaires d’Europe.
D’ailleurs, plus des deux tiers des assassinats ont eu
lieu en Amérique latine. Il a toujours été classé comme le continent le plus
touché au monde. A retenir aussi que le nombre de mort signalé par l’ONG est en
effet loin d’atteindre les chiffres exacts car certains assassinats ont été réduits
au silence par des attaques violentes, des arrestations, des menaces de mort ou
des poursuites judiciaires.
Malgré les menaces violentes et la criminalisation, les
défenseurs du monde entier ont réussi un certain nombre de combat en 2019. Ces
succès sont la preuve de leur résilience, leur force et leur détermination à
protéger leur droit, l’environnement et le climat mondiale. Cela s’ajoute à l’attribution
du droit de propriété de 10000 hectares de terre a la communauté indigène Dayak
Iban du centre de Bornéo en Indonésie, après une lutte de plusieurs décennies.
L’ONG Global Witness n’a pas oublié de
mentionné sur son rapport l’affaire portée devant la cours suprême britannique
par des communautés impactées par une mine de cuivre a grande échelle en
Zambie. Cette situation n’est pas encore tirer au claire, mais un juge a déjà
pris la décision que la plainte serait entendue par les tribunaux. Et cette
décision pourrait avoir de larges répercutions pour ce qui concerne les
entreprises qui ne respectent pas leurs engagements publics envers les
communautés locales et l’environnement.
Ce rôle que jouent les défenseurs de l’environnement
dans la lutte contre la dégradation du climat est très critique. Les femmes
défenseuses sont aussi confrontées à des menaces. Et le plus souvent la
violence sexuelle est l’un des moyens de réduire au silence ces drenières.
Par Amélia DACOSTA
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