Agriculture : cinq zones agro-industrielles en voie d’être créées en RDC
Le
ministre de tutelle, Jean Joseph Kasonga, a indiqué, le 7 décembre lors de la
signature du contrat avec le fonds d’investissement dénommé "Vital
capital", que le projet ambitieux va notamment créer l’emploi
pour les Congolais et les nourrir.
Le
projet de création des zones spéciales d’agro-industrialisation, dont les
prémices ont été posées en mars dernier à la faveur de l’entretien que le chef
de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait eu avec le patron de la
Banque africaine de développement (BAD), Akinwimi Adesina, vient d’atteindre sa
phase de maturation. Censé impliquer des investisseurs privés pour le
développement des milieux ruraux en République démocratique du Congo (RDC), ce
projet est traduit en acte au travers d’un contrat conclu le 7 décembre,
entre, d’une part, le gouvernement congolais représenté par le ministre de
l’Agriculture, Jean Joseph Kasonga, et d’autre part, le fonds d’investissement
dénommé "Vital capital".
Les
capitaux attendus de cette institution financière pilotée par ces investisseurs
privés serviront à l’exploitation agro-industrielle dans cinq zones spéciales à
travers le pays. Les sites concernés se trouvent dans les provinces du Kongo
central, du Grand Kasaï (Kasaï, Kasaï oriental et central), du Grand Katanga
(Tanganyika, Haut-Lomami, Lualaba et Haut-Katanga), du Grand Bandundu (Kwilu,
Kwango et Maï-Ndombe) ainsi que dans l’ancienne province Orientale (Bas-Uélé,
Haut-Uélé, Tshopo et Ituri).
«
Nous voulons que ce travail donne du boulot, donne à manger à nos compatriotes
parce qu’à l’heure actuelle, nous importons pour au moins deux milliards de
dollars américains chaque année », a indiqué le
ministre Jean Joseph Kasonga dans son adresse. En retour à l’assistance dont
elle est bénéficiaire de la part de ces investisseurs, la RDC entend leur
garantir un appui sérieux sur le plan du climat des affaires, en veillant à la
stricte application des lois y afférentes pour protéger leurs investissements.
Le financement disponibilisé est de l’ordre de cent cinquante millions de
dollars et pourrait, de l’avis des experts, booster le secteur agricole et
favoriser l'agro-industrie pour atteindre l'autosuffisance alimentaire en très
peu de temps.
La
diversification de l’économie congolaise qu’a toujours prônée le chef de l’Etat
vient d’entrer dans sa phase décisive. Le défi est de combattre la malnutrition
par le biais de ces zones spéciales d'agro-industrialisation à établir près des
lieux de production agricole. Bien plus, ces zones spéciales seront dotées
d'infrastructures énergétiques, de transport et de communication pouvant
favoriser la création locale de la valeur ajoutée par le développement des
chaînes de production agricoles et leur transformation locale.
« L'agro-business
représentera mille milliards de dollars d'ici à 2030. Si vous ne vous engagez
pas dans l'agro-industrie, les autres viendront tout prendre », avait
averti, en son temps, président de la BAD. La RDC s’inscrit, d’ores et
déjà, dans cette dynamique progressiste et innovante.
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire