Le drone, nouvel allié hi-tech des agriculteurs marocains
Le premier traitement des céréales par drone au Maroc lancé à Sidi Kacem.
L’agriculture utilise de plus en plus le drone pour différentes missions d’analyses, de contrôles, de surveillances ou de traitements, pour cela il peut être équipé de différents matériels, caméras, pulvérisateur ou autres capteurs couplés au GPS pour réaliser des cartes détaillées des champs.
L’agriculture utilise de plus en plus le drone pour différentes missions d’analyses, de contrôles, de surveillances ou de traitements, pour cela il peut être équipé de différents matériels, caméras, pulvérisateur ou autres capteurs couplés au GPS pour réaliser des cartes détaillées des champs.
Le drone permet le contrôle et la surveillance des cultures et d’avoir une vue globale plus ou moins détaillée des différentes parcelles. Il contribue aussi à la visualisation des niveaux d’évolutions et de croissance par manque ou non de fertilisant. Mais détecte également les dégradations faites par des animaux sauvages, maladies ou autres, afin de pouvoir y remédier au plus vite.
De récentes innovations couplé au drone permettent d’aller bien plus loin et d’apporter des informations plus précises à l’agriculteur en établissant des cartes lui signalent les zones plus ou moins fertiles. Cela aide à prendre les bonnes décisions et augmenter ou diminuer l’irrigation ou les traitements adaptés. Ce qui permet de réaliser des économies aussi bien d’eau que de traitements au bénéfice de notre planète et de l’agriculteur.
Enjeux des drones au Maroc
Les drones survolent les surfaces agricoles à une hauteur déterminée. Parmi les précurseurs au Maroc, le Domaine agricole Abdesslam Benzeroual qui se situe dans la commune de Bir Taleb à Sidi Kacem qui vient d’en faire le lancement en présence des autorités locales. En effet, ce Domaine qui s’étend à perte de vue est entièrement réservé aux céréales.
«C’est la première fois que le traitement des céréales se fera par drone. Nous souhaitons être une locomotive et une inspiration pour les autres agriculteurs», explique Abdesslam Benzeroual, agriculteur et propriétaire de ce domaine, ajoutant que la lutte chimique contre les mauvaises herbes par drone lui paraît la meilleure solution au vu des multiples avantages qu’elle présente aussi bien sur le plan économique que pratique.
Un drone peut effectuer un traitement de 50 hectares par jour pour le coût de 120 dirhams à l’hectare en location. A l’acquisition, celui-ci coûte entre 60.000 et 120.000 dirhams. Afin d’utiliser cette technologie de précision au Maroc, l’autorisation des autorités compétentes est nécessaire (dont le ministère de l’intérieur).
«Les drones à usage civil sont en pleine expansion un peu partout dans le monde. Pour l’agriculture, cette technologie nous est utile parce qu’elle a un degré de précision très élevé et permet un traitement homogène sur l’ensemble de la surface. Au départ, on a vu une démonstration sur une exploitation d’agrumes dans la région d’Agadir.
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