Côte d’Ivoire : Un engagement conclu pour le développement de la centrale hydroélectrique de Volobe à Madagascar
Africa50,
Colas, Jovena et SN Power ont signé un pacte d’actionnaires portant sur le
développement de la centrale hydroélectrique de Volobe à Madagascar, rapporte
un communiqué de presse de Africa50 transmis à l’AIP.
Le
projet comprend, dans le cadre d’un contrat de concession de 35 ans, le
développement, la construction et l’exploitation d’un barrage et d’une usine
hydroélectrique de 120 MW sur le fleuve Ivondro à 40 km à l’Ouest de Toamasina,
deuxième plus grande ville de Madagascar. Le projet inclut également la ligne
de transmission, la réhabilitation de la route d’accès, et des infrastructures
pour les villages environnants.
Aux
termes de cet accord signé le 04 octobre à Paris, les partenaires s’engagent à
codévelopper la centrale hydroélectrique en prenant une participation dans le
capital de la Compagnie Générale d’Hydroélectricité de Volobe (CGHV), qui porte
ce projet et dont le capital, à l’issue de cette opération, sera réparti entre
Jovena (40%), Africa50 (25%), SN Power (25%), et Colas (10%).
Jovena,
acteur industriel local, apportera son soutien institutionnel. Africa50,
plateforme panafricaine d’investissement en infrastructures, son expertise en
développement et financement de projets tandis que SN Power, acteur de
référence dans le domaine hydroélectrique, son savoir-faire technique et
opérationnel, et Colas, son expertise de constructeur d’infrastructures sur
l’île de Madagascar.
Projet
prioritaire du gouvernement, Volobe fournira un accès à l’électricité fiable et
bon marché à deux millions de Malgaches, contribuant ainsi à la transition du
pays vers une énergie renouvelable. L’ouvrage permettra de réduire le coût
actuel de l’électricité. Le projet générera la création d’environ
Mille
emplois directs seront créés au cours de la phase de construction. La mise en
service opérationnelle de la centrale est prévue en 2023.
Africa50
est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la
Banque africaine de développement (BAD), dont le mandat est de développer et
d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact développemental, à
travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un
rendement attractif aux investisseurs. Les secteurs prioritaires de son
intervention sont l’énergie, les transports, les nouvelles technologies, l’eau
et le midstream gazier. A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 27
pays africains, la BAD, Bank Al-Maghrib et la Banque des Etats d’Afrique de
l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars US.
(AIP)
A.G.M
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