RDC : réduire les pertes alimentaires pour mieux manger et gagner plus d’argent
« L’ampleur
de pertes alimentaires après les récoltes cause beaucoup de torts à la sécurité
alimentaire et aux revenus des populations », a affirmé le Représentant de
la FAO dans le pays, Aristide Ongone Obame.
Selon
l’ONU les pertes alimentaires en RDC s’élèvent à 30 pour cent, dans un pays
où près de 13 millions de personnes connaissent l'insécurité alimentaire.
Le
projet conjoint du Programme alimentaire mondial (PAM),
de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
et du Fonds international de développement agricole (FIDA), intitulé «
Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les
petits exploitants dans les zones à déficit vivrier », cible les provinces du
Kwango et du Kongo-Central autour des cultures du maïs et du riz.
Il
porte sur deux axes : la promotion des bonnes pratiques et
l’institutionnalisation de la problématique.
« Une
chose, c’est de mener des activités pour qu’il y ait de bonnes pratiques au
niveau des populations, c’est bien. Mais l’autre chose, c’est de créer au
niveau d’un pays un cadre sur l’institutionnalisation de cette
problématique », a expliqué M. Ongone Obame.
Selon
le Représentant, il faut que les textes réglementaires de la RDC aient une
orientation, un texte, et une politique qui prennent en compte cette
problématique.
Dans
cette perspective, les trois agences de l’ONU mettent à la disposition du
gouvernement congolais une note d’orientation politique, que
le Représentant de la FAO a remis ce lundi au Secrétaire général de
l’Agriculture, à Kinshasa, et qui a été validée au cours d’un atelier.
A.G.M
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