Produits
agricoles : comment le Cameroun peut exporter vers les USA
Le
Cameroun doit améliorer les aspects sanitaires et phytosanitaires selon Peter
Henry Barlerin, ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
L’Agoa
offre la possibilité d’exporter vers les USA en franchise de droits pour 6400
produits environs. Malheureusement, le Cameroun ne profite pas assez de ces facilités
offertes. L’illustration avec des produits agricoles, notamment des fruits qui
sont refoulés aux frontières américaines.
Si
ces produits sont rejetés, c’est à cause du non-respect des normes de qualité prescrites dans le
cadre de cet accord. Egalement, parce
que «les mesures sanitaires, phytosanitaires sont assez strictes pour
faire entrer ces produits aux USA », explique Peter Henry Barlerin. C’est
l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun. Il s’exprimait à l’occasion d’une
interview accordée au quotidien privé Le Messager.
Les
aspects sanitaires et phytosanitaires
Pour
inverser la tendance, le Cameroun se doit de s’améliorer à tous les niveaux. En
particulier, les aspects sanitaires et phytosanitaires en vue des exportations.
C’est le cas de la Namibie. Elle voulait exporter de la viande de bÅ“uf aux USA.
Cela leur a pris 15 ans de préparation et finalement, ils ont réussi à force
d’être patients et travailleurs.
L’exemple Sud-africain
Par
ailleurs, certains pays comme l’Afrique du sud, l’Ethiopie, etc. ont pu trouver
une niche pour exporter leurs produits. C’est pour cela que les Etats-Unis ont
un bureau à Accra au Ghana, rattaché à l’Usaid. Il essaye de dynamiser les
secteurs porteurs et prometteurs pour les pays comme le Cameroun. Lequel n’a
pas beaucoup profité de l’Agoa en dehors du pétrole.
« Nous avons, avec les experts du département
d’agriculture américain qui travaillent à Dakar. Ils viennent de temps en temps
au Cameroun, organiser des séminaires sur comment améliorer les aspects
sanitaires et phytosanitaires. Avec beaucoup d’attention, on va y arriver »,
confie le diplomate américain.
Avec
Agoa la conditionnalité concerne le domaine du respect des droits et de
l’espace politique. A ce sujet, Peter Henry Barlerin estime que le Cameroun
doit faire mieux. « Ces considérations
politiques ont des incidences négatives sur les affaires et singulièrement les
exportations.Nous sommes en pourparlers avec les ministres du Commerce… pour
travailler à trouver des solutions », conclut-il.
A.G.M
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