Le pétrole progresse, porté par une possible baisse de la production
Le
Brent termine en hausse de 4 cents à 58,57 dollars et le WTI finit sur un gain
de 43 cents à 54,93 dollars.
Les prix du pétrole ont fini en légère hausse lundi,
les acteurs du marché misant sur une réduction de la production d’or noir par
les pays membres de l’Opep en réaction au ralentissement de la demande
mondiale.
Le baril de Brent de mer du Nord pour livraison en
octobre a terminé à 58,57 dollars à Londres, en hausse de 0,07% (ou 4 cents)
par rapport à la clôture de vendredi.
À New York, le baril américain de WTI pour livraison
en septembre s’est établi à 54,93 dollars, 0,8% (ou 43 cents) de plus que
vendredi.
«Alors que les prix pétroliers ont baissé la semaine
dernière, les dirigeants de l’Opep ont envoyé des signaux forts afin d’indiquer
qu’ils feraient ce qui est nécessaire pour soutenir le marché», a indiqué
Daniel Ghali de TD Securities.
Selon l’agence Bloomberg, l’Arabie saoudite a
contacté les autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole
(Opep) après une chute des cours de pétrole mercredi dernier pour discuter de
mesures susceptibles de les faire remonter.
L’Organisation et dix pays partenaires, dont la
Russie, sont engagés depuis 2016 dans un accord de réduction de leur
production.
L’Opep pourrait intensifier ces diminutions, alors
que les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis restent vives et
menacent la croissance mondiale.
Un ralentissement de l’activité économique implique
une baisse de la demande en or noir, tirant le prix du baril vers le bas.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé
vendredi ses prévisions pour la croissance de la demande mondiale de pétrole en
2019 et 2020.
Sa prévision de croissance de la demande de brut
pour cette année a ainsi été révisée en baisse de 100.000 barils par jour
(mbj). Elle devrait atteindre 1,1 mbj en 2019.
La situation économique «est en train de devenir
encore plus incertaine» avec les tensions commerciales persistantes entre les
États-Unis et la Chine, note l’agence, qui conseille des pays développés sur
leur politique énergétique.
A.G.M
Source : allnews.ch
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire