Voiture électrique : révolution chinoise
Oubliez
la Tesla. La révolution de la voiture électrique, c’est en Chine qu’elle se
déroule. Où il s’en est acheté l’an dernier davantage que dans tout autre
pays : 1,25 million de voitures électriques, plus de la moitié de ce
qui s’est vendu dans le monde entier.
Ce chiffre provient de l’Agence internationale de l’énergie, qui
prévient aussi que la compagnie chinoise BYD a vendu un poil plus d’autos
électriques que Tesla — 248 000 contre 245 000.
Mais si elle est en première place, BYD n’est
pas seule : il y aurait près de 500 compagnies chinoises engagées en
tout ou en partie dans cette industrie émergente — avec l’aide de
généreuses subventions du gouvernement chinois.
Ce dernier a d’ailleurs fixé un objectif : cinq millions de
véhicules à « nouvelle énergie » — à batteries, hybrides ou à
piles à combustible — d’ici 2020. À la fin de 2018, il y avait environ
342 000 bornes de recharge en Chine, contre 67 000 aux États-Unis.
Certes, proportionnellement, c’est encore en Norvège
qu’il se vend le plus de voitures électriques : 58 % des ventes, en mars, contre seulement 4 % en
Chine l’an dernier. Mais le potentiel de croissance est plus gros en Chine…
Pendant ce temps outre-Atlantique, on apprenait cette semaine qu’au Canada, la transition vers
les véhicules électriques était là aussi avancée — quoique à une échelle
plus réduite — au point de pouvoir nuire à l’industrie canadienne du
pétrole. « Les investisseurs pétroliers demeureront actifs [mais] se
réfugieront assurément vers les réserves dont la mise en valeur est la moins
coûteuse et qui sont situées dans les pays dont la réglementation
environnementale est complaisante », selon la firme d’analyse montréalaise
E & B Data.
Source : Science presse
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