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SCIENCES : ANOMALIES DES ORGANES GENITAUX MASCULINS, LES SCIENTIFIQUES RESTENT PERPLEXES VIS A VIS DE CERTAINES MALFORMATIONS

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SCIENCES : ANOMALIES DES ORGANES GENITAUX MASCULINS, LES SCIENTIFIQUES RESTENT PERPLEXES VIS A VIS DE CERTAINES MALFORMATIONS



La science ne cesse d'être surprise quant aux anomalies des organes génitaux des nouveaux nés. Des situations dont on ignore parfois les causes se présentent souvent dans des structures sanitaires. Chez l'homme, ces anomalies congénitales peuvent concerner les organes externes comme les bourses, les testicules, la verge, le l'épididyme. Mais cela concerne également les organes internes tels que la prostate, le foie et les vésicules séminales.


Parmi ces anomalies, on a ce que l'on appel, l'hypospadias qui est une malformation du pénis caractérisé par un embouchement anormal du méat urétral à la face inferieure du pénis au lieu d'être situé à l'extrémité du gland. Cette forme est souvent associée à un rétrécissement du méat urinaire et une courbure de la verge de façon variable. D'après santé publique France, il existe plusieurs formes anatomiques et cliniques hypospadias selon l'emplacement du méat urétral sur le pénis.


Passeport santé souligne que ce défaut de fermeture de l'urètre est l'une des malformations congénitales les plus fréquentes chez les humains, et sa prévalence est estimé entre 1 et 10 garçons pour 1000 naissances. Mais des études mettent en cause l'exposition in utero du fœtus à certains perturbateurs endocriniens, contenus notamment dans les peintures et solvants, les détergents et les pesticides.


Cependant, un autre cas clinique d'anomalie a été détecté en Irak. Il s'agit d'un bébé qui a trois penis, conduit à l'hôpital de Duhok par ces parents. Selon l'international journal of surgery case reports, le nourrisson présente une grosse bourse du côté gauche et deux excroissances cutanées sur le périnée. La première mesure 2cm de long et comporte un gland qui est implanté à la base du pénis tandis que le second mesure 1cm et est située sous le scrotum.


Ce cas spécial traité par les urologues et pédiatres irakien est connu sous le nom de diphallia pour désigner une duplication totale ou partielle du pénis. Ce phénomène est en réalité connu depuis le 18ème siècle. La première description remonte à 1609 par Johannes Kakob Weckler en Italie. Depuis lors, on ne compte qu'environ 100 observations cliniques de duplication du pénis dans la littérature médicale mondiale et il n'a encore jamais existé deux cas identiques. Le cas de ce bébé irakien en est témoin.


Ainsi, chaque cas de Diphallia est différent. Plusieurs classifications de ces anomalies congénitales ont été rapportés, ce qui témoigne de la difficulté de les caractériser sur le plan anatomique.




Amélia DACOSTA / AGM

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