GABON/ENVIRONNEMENT : Vers une résolution des conflits Hommes - faune
AGM/Gabon Le Gabon semble prêt à
tout pour permettre aux hommes et aux éléphants de cohabiter en toute quiétude.
Conscient des problèmes que rencontre les populations vivant
dans les villages reculés proche de la végétation, cette question avait déjà
été porté au-devant du dialogue national organisé par le ministère des eaux et
foret.
A la suite des assises qui se sont déroulés du 15 au 17
décembre, le gouvernement s’est vu trouver des « solutions consensuelles,
mais aussi fortes et définitives » dans l’optique de faire cohabiter les
hommes et les animaux.
Dans un communiqué diffusé par le ministère de l’environnement,
l’Etat gabonais dit avoir expérimenté plusieurs méthodes pour repousser les
éléphants : les cartouches à piments, les barrières à sangles, les ruches
d’abeilles et les clôtures électriques.
Ces mesures ne sont que très peu étendues au vu de leurs statuts expérimentaux.
Aux dernières nouvelles, 14 clôtures électriques ont été construites sur toute
l’étendue du territoire pour sécuriser les cultures contre la dévastation de la
faune sauvage. Cependant ce nombre reste relativement faible compte tenu de la
surface à couvrir pour assurer une protection aux populations touchées.
Face à la récurrence des dégâts causés par certaines espèces
animales sur les cultures vivrières et les animaux domestiques, un nouveau
décret a été mis en place pour abroger toutes les dispositions antérieures
contraires, il s’agit du décret nᵒ
00183/PR/MEFMEPCPAT fixant les conditions d’autorisations des battues
administratives signé le 12 juillet 2021. Ces battues administratives restent
sous conditions et très encadrées.
Les
populations suggèrent l’opérationnalisation dans les meilleurs délais des
battues administratives, l’indemnisation des populations victimes, la prise en
charge des cas d’agressions et l’extension du programme des clôtures
électriques. Le gouvernement, entend pour pallier à
l’irrégularité des clôtures électriques rechercher des financements adéquats afin
d’achever la construction.
Nous y reviendrons …
Princesse Difira PAMOUANDE
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