Crise des frontières avec le Nigeria : les producteurs d'ananas suggèrent la transformation - Africa Green Magazine

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Crise des frontières avec le Nigeria : les producteurs d'ananas suggèrent la transformation

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Crise des frontières avec le Nigeria : les producteurs d'ananas suggèrent la transformation

En tournée nationale auprès des producteurs agricoles affectés par la fermeture des frontières nigérianes avec le Bénin, le ministre de l'agriculture et son homologue en charge du commerce et de l'industrie ont rencontré les producteurs d'ananas à Allada pour explorer avec ces derniers les solutions de sortie de crise.

Les échanges entre les deux parties ont duré plusieurs heures. Ensemble, ils ont exploré les solutions alternatives face à la situation qui génère des conséquences négatives sur les activités économiques des producteurs. Ces derniers ont estimé que la meilleure alternative est la transformation sur place des cultures d'ananas. 

"Je pense que aujourd'hui, tout de suite, il faut qu'on se fie à des transformateurs", a expliqué Jean Xavier Satola, porte-parole des exportateurs d'ananas du Bénin. Ils ont également évoqué l'exploration d'autres pistes de sortie de crise comme l'orientation de l'exportation vers de nouveaux marchés. "Dans le commerce, il faut qu'on puisse trouver des marchés qui, en dehors du Nigeria, peuvent absorber nos produits", a suggéré Bertille Guèdègbé Marcos, président de l'Association interprofessionnelle de l'ananas.

Au terme des discussions, la délégation gouvernementale a assuré les producteurs que leurs suggestions ont été parfaitement entendues. Les deux membres du gouvernement semblent, en effet, être en parfait accord avec les producteurs. Mais ils n'ont pas manqué de mentionner les efforts qui restent encore à faire pour se libérer de la dépendance du Nigeria. "Nous avons trois mots qui sont régulièrement revenus. 

C'est la transformation, le financement et les nouveaux marchés. Les marchés que nous prospectons ne sont pas aussi proches. Ils ne sont pas à moins de 100 kilomètres comme le Nigeria. Donc, nous devons travailler avec des producteurs pour pouvoir améliorer la qualité de ces ananas pour qu'ils puissent tenir ne serait ce que le voyage", a ainsi expliqué Shadiya Alimatou Assouman, la ministre de l'industrie et du commerce.

Les ministres ont assuré qu'ils vont revenir vers les producteurs dans les plus brefs délais avec les solutions qui auront été retenues par le gouvernement.


A.G.M

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