Afin de faire face à la sécheresse qui touche le
pays, la Namibie a décidé de vendre plusieurs animaux sauvages. Elle espère
ainsi réduire le nombre d'animaux dans les parcs afin d'éviter que
certains ne meurent de faim et accumuler de l'argent nécessaire à leur gestion.
Frappée par la sécheresse, la Namibie a décidé de
mettre aux enchères plusieurs animaux sauvages, rapportait le 14 juin
2019 dans un article le média The
Namibian.
Vendre des animaux pour protéger les autres de la
faim
Le gouvernement de la Namibie, pays situé au sud du
continent africain, voudrait vendre environ 1.000 animaux sauvages de
différentes espèces aux enchères. Une annonce à ce sujet aurait été faite le 13
juin 2019 par un membre du gouvernement lors d'une conférence de presse.
Ainsi, ce sont entre 500 et 600 buffles provenant du parc national de Waterberg
qui seraient vendus, une centaine de springboks (des antilopes), une
soixantaine d'oryx, une trentaine d'éléphants mais aussi des élands (à ne pas
confondre avec les élans) ou encore des girafes.
Selon le site du Namibian, la valeur
pécuniaire de tous ces animaux serait de 17 millions de dollars namibiens, soit
environ 1 million d'euros. Le gouvernement assure que les bénéfices serviront à
la conservation et à la gestion des parcs naturels. Il cible davantage les
éleveurs en tant qu'acheteurs, des personnes susceptibles d'avoir les
installations adéquates pour accueillir ces animaux. Interrogé par The
Namibian, le porte-parole du ministère de l'environnement, Romeo
Muyunda, a assuré que "la vente est en réponse à la sécheresse qui a
affecté les pâturages et les points d'eau" dans divers parcs.
Selon le gouvernement namibien, déplacer des animaux devrait éviter que les
autres ne meurent de faim et cela devrait "réduire le nombre de
spécimens dans les parcs nationaux à des niveaux raisonnables pour leur gestion".
Un pays en proie à l'insécurité alimentaire
En mai 2019, la Namibie avait déclaré l'état de
catastrophe naturelle pour une durée de six mois à cause de la sécheresse qui
touche le pays. Windhoek, la capitale, avait annoncé une assistance de 35
millions d'euros aux zones touchées, comme l'expliquait France
Info dans un article. Dans le pays, près de 500.000 personnes sont
confrontées à l'insécurité alimentaire. En cause, les mauvaises récoltes ou
encore les animaux d'élevage qui meurent à cause de la pénurie d'eau. La
Namibie avait sollicité l'aide internationale.
Par Anne-Sophie Tassart
Source: www.sciencesetavenir.fr
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