L’Afrique, continent de tous les
fantasmes, de tous les paradoxes. Probablement le continent avec la
faune la plus impressionnante et parmi les paysages naturels les plus
impressionnants sur Terre.
Les parcs naturels d’Afrique nationaux ou privés, explosent de
beauté et de biodiversité. Ce continent, trop souvent boudé par les
voyageurs souffre d’une image trop souvent sans nuance, alors que la
diversité des situations est extrême.
Extrême, c’est un mot qui nous semble
convenir à cette sélection de paysages naturels et parcs nationaux.
Extrême beauté, diversité proposée par 14 blogueurs voyage qui vous
racontent leur plus belle rencontre nature avec l’Afrique.
Parc naturel de Dakhla au Maroc par lovetrotters
Parc de Dakhla – crédit photo lovetrotters
On vous emmène dans la région de Dakhla,
une contrée lointaine dépaysante et décoiffante, là où le désert du
Sahara rencontre les vagues de l’Atlantique à l’extrême sud du Maroc. Il
y a peu de parcs naturels dans le monde qui nous ont autant bluffés.
Dakhla se trouve facilement au top de notre liste. En plus d’abriter une
biodiversité d’exception incluant des animaux endémiques et des espèces
sahariennes en voie d’extinction, les 400 km² protégés de la baie de
Dakhla regorgent de sites naturels époustouflants presque irréels,
laissés à l’état sauvage.
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Le
panorama du haut de l’île du dragon dominant un lagon aux teintes
turquoises n’a rien à envier à la superbe vue sur les célèbres
Whitsunday Islands en Australie. Les curiosités géologiques autour de la
dune blanche nous rappellent étrangement les paysages lunaires de
l’altiplano en Amérique du sud. Les plages sauvages sur la côte
Atlantique peuplées de colonies d’oiseaux et de mammifères marins ont
des airs des îles Galapagos. Le désert du Sahara, en revanche, offre des
expériences inégalables.
De part sa situation isolée, Dakhla a su
garder son caractère sauvage et accueille un tourisme de niche
écologique et durable respectueux de l’écosystème fragile et la richesse
culturelle sahraoui. J’aurais volontiers gardé ce petit bout de paradis
secret, juste pour moi, mais je me sens généreuse aujourd’hui :) À
lire :
Découverte de la région de Dakhla par les lovetrotters .
Parc naturel de Monte Gordo, île de São Nicolau, Cap Vert par Les voyages de Mat
Parc naturel de Monte Gordo – crédit photo Mathieu Mouillet
À mille trois cents mètres d’altitude,
le parc naturel de Monte Gordo domine toute l’île de São Nicolau. Le
long des pentes de l’ancien volcan, une flore endémique – l’une des
mieux préservées du Cap Vert – s’étage sur trois mille cinq cent
hectares. Les chemins de randonnées entre terre et ciel offrent par
temps clair des points de vue sur toute l’île et une atmosphère hors du
monde lorsque les nuages sont de la partie.
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Un
chemin de pierre mène à l’entrée du parc. On quitte peu à peu les
terrasses cultivées de maïs et de manioc pour se faire engloutir par la
brume. Des formes fantomatiques apparaissent et disparaissent au gré des
nuages. Cette humidité fait toute la spécificité – et tout le charme –
du parc. On y trouve également la star de l’archipel : le dragonnier,
dont la sève, rouge sang une fois séchée, possède des vertus
cicatrisantes.
En redescendant sur Ribeira Brava,
quelques exploitations distillent la canne à sucre et il faut tenter une
visite à l’improviste. C’est l’occasion de goûter le rhum – le jus de
canne frais est également un régal – mais surtout l’accueil unique des
Cap-Verdiens. Hors des sentiers touristiques, l’île de São Nicolau est
particulièrement réputée pour son hospitalité.
Queen Elizabeth park en Ouganda par la Terra Incognita
Parc national queen Elizabeth – crédit photo la terra incognita
Deuxième pays de mon périple africain,
l’Ouganda, on m’en avait dit plein de bien, j’avais hâte de le
découvrir ! Des collines de Kilembe à la furieuse agitation de Kampala
ce pays est l’un de ceux qui m’a le plus marqué. Plein de contrastes,
plein de vie, plein de nouvelles merveilles à découvrir, c’est aussi
celui où j’ai fait mon premier safari, et de manière un peu
particulière : un safari-boat !
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Le
Queen Elizabeth Park est situé de chaque côté des rives du Canal
Kazinga qui relie d’un côté le Lac George et de l’autre le Lac Édouard.
La première chose qui m’a frappé en arrivant au QENP (pour les intimes)
c’est la population qui y vit. Les abords du canal et des lacs abritent
des villages de pêcheurs qui vivent en une espèce d’autarcie dans cet
écrin de nature. Sauf que, comme dans toute présence humaine, j’y ai
vite trouvé des inconvénients.
Mais parlons du parc en lui-même ! C’est
assez rare d’avoir la possibilité de faire un safari en bateau et c’est
un peu ce qui nous a convaincu d’aller dans ce parc là et pas un autre
en Ouganda (alors qu’il y en a pas mal d’autres !). Le truc génial avec
ce safari bateau c’est qu’il est mis en place à une heure stratégique,
parce que oui, les animaux ont leur petite habitude ! Du coup nous voilÃ
à tourner la tête à droite pour apercevoir des hippopotames se battre
et puis à gauche pour apercevoir un éléphant qui grignote en haut d’une
colline et puis encore à droite pour voir un crocodile qui prend le
soleil ! On s’émerveille devant chaque apparition et on écope aussi d’un
bon torticolis ! De notre embarcadère jusqu’aux abords du Lac Édouard
et presque à la limite de la frontière congolaise, on nous trimballe
d’une vision idyllique à une autre (si on oublie les quelques bouteilles
qui flottent négligemment sur l’eau bien sûr ) et le spectacle se
termine à son apogée par une harde entière d’éléphants qui se
désaltèrent tranquillement sur les rives du canal. Rideau, le spectacle
est fini !
Le QENP m’a donné beaucoup de beaux
souvenirs (Ã faire aussi absolument : le chimpanzee tracking dans les
Gorges de Kyambura ! Mais bon, si j’en parle je vais faire un autre
roman !) et en même temps beaucoup de sueurs froides. L’Ouganda se
développe doucement ces dernières années et doit encore intégrer la
vision européenne des choses type : bah non les gars, les espaces
naturels ça ne se pollue pas ! Mis à part ça, le QENP vous donne une
opportunité assez unique de visiter sans déranger et ça… Pour nos amis
les bestioles poilues, c’est quand même pas mal !
Parc national de l’Akagera au Rwanda par histoires de tongs
Parc national d’Akagera – crédit photo histoires de tongs
Je me
suis rendue deux fois au Rwanda, dans un cadre associatif. Lors de mon
second voyage au pays des mille collines, l’ONG avec laquelle je
travaillais a souhaité me faire découvrir le parc national de l’Akagera,
situé au Nord-Est du pays, près de la frontière avec la Tanzanie. Deux
prêtres, également responsables de l’organisation, m’ont offert une
magnifique visite guidée de cette région sauvage et pleine de surprises.
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Traversé
par la rivière Kagera (d’où le parc tire son nom), cette réserve
naturelle héberge des lacs, dont le Shakani et le Ihema, ainsi que des
montagnes et des marais, dissimulés dans la savane. Elle recouvre près
de 10 % de la surface totale du Rwanda : 2500km² de monde indompté.
Le parc
de l’Akagera ne donne pas la possibilité de voir des gorilles
(contrairement à celui des volcans, célèbre destination touristique des
environs). Toutefois j’ai eu la chance d’y apercevoir de nombreux
animaux que je n’avais jamais vus auparavant. Si la nuit précédente ne
m’a pas permis de dormir plus d’une heure – les prêtres ayant décidé de
faire trembler le dancefloor d’une discothèque clandestine sous mes yeux
ébahis – je me suis bien gardée de m’assoupir en voiture. Girafes,
impalas, buffles, hippopotames, springboks, phacochères, zèbres et
divers oiseaux (ibis, vautours…) m’ont tenue éveillée, m’offrant l’un
des plus beaux spectacles de ma vie. C’est aussi cela,
sortir des sentiers battus : vivre des moments tant improbables que fantastiques.
Deux pannes de véhicule n’auront pas
écorché l’excellente atmosphère de cette journée hors du temps. Ni le
passager malade, soulageant son estomac par la fenêtre entrouverte.
Encore moins les nombreuses piqûres de mouches tsé-tsé, réputées pour
transmettre la maladie du sommeil. Non, ma virée dans l’Agakera, qui fut
aussi mon premier safari, s’est révélée être extraordinaire du début Ã
la fin…
Parc national d’Amboseli au Kenya par Moi mes souliers
Parc national d’Amboseli – crédit photo Moi mes souliers
Repérer les animaux du Big Five à bord
de son 4×4 est en soi une expérience à couper le souffle, mais quand
cela se fait au pied d’une des montagnes les plus réputées du monde,
difficile de demander mieux! En effet, au parc national d’Amboseli au
Kenya, j’ai eu la chance un matin d’apercevoir le Kilimanjaro voisin
sans le nuage qui le cache par temps gris. Le rêve! Il parait que c’est
dans cet environnement qu’Ernest Hemingway s’inspira pour Les neiges du
Kilimanjaro.
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C’est
par ce parc naturel qu’a commencé mon voyage au Kenya et en Tanzanie et
ça a bien dessiné le cours du périple : des merveilles à chaque
tournant, girafes, éléphants, hyènes, lions, rhinocéros et hippopotames,
sans parler de la grande migration des gnous qu’il ne faut pas rater
lors d’un safari en Afrique !
Parc national des chutes Victoria au Zimbabwe par Itinera magica
Parc national des chutes Victoria – crédit photo Itinera magica
Entre Zambie et Zimbabwe, les chutes
Victoria font partie des merveilles du continent africain. Et leur
révélation progressive est riche en émotions…
Plongez dans la jungle de l’Afrique australe et marchez vers les chutes
Victoria, le cÅ“ur serré par l’appréhension. Vous savez qu’un des plus
beaux spectacles du monde vous attend, et vous vous engagez sur le
sentier luxuriant avec hâte. La cascade se fait désirer. Car au loin,
vous ne voyez rien encore.
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Le
fleuve vient se jeter dans une faille étroite, comme une brisure nette
de la croûte terrestre. Ce qui fait qu’il n’y a pas de panorama Ã
distance. Pas d’amphithéâtre qui vous ouvre les bras. Victoria attend le
dernier moment pour se révéler. Vous marchez guidé par le bruit, un
rugissement sourd qui grandit sans cesse. Et par la vapeur. Vous voyez
des draperies de gouttelettes monter haut dans le ciel, et vous savez
qu’elle est là , tout près. « La fumée qui gronde ». C’est ainsi que les
habitants des rives du fleuve Zambèze nommaient la cascade. Vous
comprenez pourquoi.
Et soudain, la forêt vous recrache à l’air libre, et la beauté vous
foudroie. Ce n’est pas une cascade – c’est un fleuve tout entier qui se
précipite dans le vide, un rideau qui vous semble faire des centaines et
des centaines de mètres de long (1700m, précisent les panneaux),
hérissé d’arcs-en-ciel que traversent des nuées d’oiseaux. Les enfants
disent « j’ai l’impression d’être dans un jeu vidéo ». Je pense à des
tableaux romantiques féeriques, à des visions tirées du rêve. Les chutes
grondent à perte de vue, lame d’eau blanche battue par plus de cent
mètres de précipice, et entre les guillotines survivent des bosquets
sauvages, des blocs de rocher recouverts d’arbres et de fleurs. J’ai
rêvé d’être l’explorateur qui poserait le premier les yeux sur cette
merveille. Les chutes Victoria vous donnent des envies de grandes
aventures.
Elles marquent la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Un pont
monumental, terrifiant, enjambe la cataracte et relie les deux pays. Il
faut représenter son passeport, franchir une barrière. Des deux côtés,
le spectacle est éblouissant.
Mon voyage en Afrique australe a
commencé à Victoria. Je suis ensuite partie en safari au Botswana, et
j’y ai vu des choses inouïes – plus d’animaux que sur l’arche de Noé.
Mais les chutes Victoria resteront le souvenir le plus beau, le plus
magique de tous.
Parc national des gorges de rivière noire à L’île Maurice par Je papote
Parc national des gorges de rivière noire – crédit photo Je papote
Le parc national des gorges de Rivière Noire également connu sous
le nom de Black River Gorges National Park (l’île Maurice compte 2
langues officielles) est le seul parc national de la petite île Maurice.
Il se situe dans le sud-ouest de l’île Maurice et s’étend sur une
superficie de 6754 hectares.
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C’est
un lieu incontournable pour les amoureux de la nature et les
randonneurs. On est loin des plages paradisiaques qui font la renommée
de l’ÃŽle Maurice. Et pourtant, les paysages verts existent bel et bien Ã
l’ÃŽle Maurice. On le sait peu mais ce parc offre de nombreuses
randonnées au milieu de la forêt indigène, des cascades et des animaux
qui habitent le parc. Marcher avec un guide vous permettra d’en
apprendre plus sur la faune et la flore de l’île avec notamment toutes
les plantes endémiques que compte Maurice.
Si vous n’avez pas l’âme d’un marcheur, sachez que vous pourrez tout
de même admirer le parc en vous arrêtant au point de vue des gorges qui
vous donnera une vue panoramique sur parc. Et surtout, ouvrez l’Å“il, les
singes en liberté ne sont jamais bien loin ! C’est un endroit assez
connu pour en voir. J’adore m’y arrêter pour avoir quelques interactions
avec eux.
Dans cette partie de l’île, la température est plus fraîche,
n’oubliez pas de prendre un gilet afin de vous couvrir si besoin et
également d’un anti-moustique si vous partez en randonnée.
Céline – Je papote
Vallée du Tsaranoro à Madagascar par One Chaï
Vallée du Tsaranoro – crédit photo One Chaï
Pour le voyageur, l’horizon est souvent un but, une destination.
Cette simple ligne, le plus souvent droite, étant synonyme d’inconnu et
de nouvelles découvertes. Mais parfois, cette ligne est chahutée par une
aspérité, une petite bosse. Le regard doit alors s’élever pour suivre
cette courbure soudaine.
Au pied du Tsaranoro, ce n’est plus à une courbure de l’horizon que
l’on assiste, mais une véritable fracture. Le planché des vaches
décolle, ne laissant d’autre choix à nos yeux que de se fixer 700 m plus
haut, au sommet de la falaise.
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Ces
700 m de paroi pour ainsi dire verticale ne peuvent qu’aimanter le
regard, jusqu’à finir par s’imaginer, tel un oiseau perché en son
sommet, sauter et voler. Voler vers l’horizon, toujours ce même but en
nous.
Tsaranoro, je l’ai contemplée des heures durant jusqu’à en attraper
le torticolis. Et puis je suis monté au sommet du Caméléon pour
l’admirer sous un autre angle. Cette falaise n’est pas la seule
merveille de la nature que Madagascar, la Grande Île, a à offrir, mais
c’est assurément celle qui m’aura le plus électrisé. Sans doute des
réminiscences d’une époque où je tâtais très modestement le rocher. Mon
regard cherchait dans cette face pour ainsi dire parfaite des lignes de
fracture, une faille qui mènerait l’équilibriste que je ne suis pas au
sommet.
Laurent – One Chaï
Parc national de l’Isalo à Madagascar par les globe blogueurs
Parc national de l’Isalo
Prenez un canyon aux plateaux arides, placez y des canyons à la
végétation luxuriante, une forêt sèche au pied d’impressionnantes
falaises, une faune exceptionnelle, dont d’adorables lémuriens et vous
obtiendrez le parc national du massif de l’Isalo.
Une mini synthèse des beautés multiples qu’offrent les haut plateaux de Madagascar, l’île rouge.
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Les
amateurs de nature le savent : il faut être patient pour observer la
faune, et parcourir de grandes distances pour observer des paysages
radicalement différents. Ce sont les lois habituelles de la géographie.
Isalo, c’est l’exception qui confirme la règle.
La configuration très particulière des lieux en canyons, la nature
même de la roche relâchant doucement l’eau précieusement collectée lors
des rares pluies, l’isolement de l’île favorisant l’apparition d’une
faune unique au monde ont créés des conditions uniques permettant
l’apparition d’une merveille de la nature.
Dès les premiers pas de notre visite, le spectacle était
époustouflant. Accueillis par des lémuriens, des caméléons, des serpents
(inoffensifs) et des oiseaux multicolores. Nous avons alors entamé une
randonnée nous menant de piscines naturelles à l’eau délicieusement
translucide jusqu’à des plateaux arides à l’étonnante végétation
parsemée de baobabs nains.
Pour voir de plus près toutes les richesses de ce site naturel, retrouvez notre récit et photos sur
notre article consacré à Isalo .
Seb & Laura – Les globe blogueurs
L’archipel de Bazaruto au Mozambique par Actisphère
Parc national de l’archipel de Bazaruto – crédit photo Actisphère
En arrivant depuis la petite ville de Vilankulo,
c’est d’abord le ballet des boutres et la clarté de l’eau qui m’ont
surpris. Mais quelques minutes plus tard, j’ai compris que le plus beau
n’était pas là . Le tableau de lagunes et de dunes est en fait bien
vivant. A quelques mètres de nous, une raie manta de 2 mètres surgit de
l’eau. Les mozambicains, pas vraiment surpris, nous apprennent qu’ils en
voient souvent de 5 mètres d’envergure !
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Quelques
jours à explorer l’archipel de Bazaruto récompensent les heures de
transports chaotiques à travers le Mozambique. Le parc national de la
province d’Inhambane est composé de 5 îles à seulement 15km de la côte.
On peut y observer des animaux rares et protégés tels que les mystérieux
dugongs, singes, crocodiles et baleines à bosses.
Après avoir observé les dauphins, nous plongeons vers
un récif de corail de 2km. Il n’a rien à envier aux eaux de Thaïlande
ou d’Indonésie. Nous observons quelques unes des centaines d’espèces de
poissons et des 160 espèces d’oiseaux. Avec 30 degrés de température, on
peut aisément prolonger le plaisir. Il ne reste plus qu’à installer un
petit camp, sur l’une des dunes, pour déguster des fruits de mer (de
taille impressionnante) au feu de bois.
Fred – Actisphère
Désert du Namib en Namibie par la girafe qui vole
Désert du Namib – crédit photo la girage qui vole
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Le désert du Namib ne laisse pas le voyageur indifférent et c’est
l’étape incontournable à ne pas manquer lorsqu’on voyage en Namibie.
Parcourir ce désert à pied, en voiture ou dans les airs, c’est comme
voyager sur une autre planète. On découvre alors des paysages contrastés
comme les dunes rouge à Sossusvlei, les arbres désséchés sur le site
unique de la Deadvlei, le canyon de Sesriem aux structures géologiques
impressionnantes et tout pleins d’étendues arides et spectaculaires à la
fois. Vous rencontrerez aussi toute une flore et faune sauvage qui a su
évoluer dans ce paysage si aride avec des autruches, springbok, oryx
etc. Sans oublier cette incroyable lumière qui règne dans ce désert qui
émerveillera tout voyageur, c’est certain !
Marlène – La Girafe qui Vole
Parc national Kruger en Afrique du Sud par My wildlife
Parc national Kruger – crédit photo Grégory Rohart
Le parc national Kruger est un peu
l’arche de Noé de l’Afrique du Sud. D’une superficie de 20 000 km², il
est aussi grand que le territoire de la Slovénie. On y trouve les fameux
Big 5 – lions, éléphants, rhinocéros noirs, léopards et buffles – que
tous les safaristes veulent photographier. C’est l’un des sanctuaires
pour la faune sauvage les plus riches d’Afrique.
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J’aime
beaucoup les safaris dans le Kruger car contrairement au Botswana ou Ã
la Tanzanie, il est facile de faire son safari en self-drive. Pas besoin
d’une équipe, certes compétente mais qui coûte aussi de l’argent, pour
partir en safari. Il n’y a qu’Ã louer une voiture – une deux roues
motrices suffit – pour partir explorer le parc national avec son
appareil photo, ses jumelles et son guide d’observation. J’ai beaucoup
appris en réalisant mes safaris dans le Kruger. Car c’est par
l’expérience qu’on apprend à connaître les écosystèmes des animaux.
Certains voyageurs ont tendance à pointer qu’à l’inverse,
le parc Kruger
est bondé de monde. Ce n’est pas faux mais tout le monde va au même
endroit dans le secteur du Skukuza Restcamp et en même temps (pendant
les vacances sud-africaines). Personne ne va au nord et peu de monde
explore les pistes. Pourquoi rester sur les routes goudronnées ? Et
saviez-vous qu’on peut même faire des safaris à pied de plusieurs jours
en portant sa tente ? Pour l’avoir fait, croyez-moi qu’Ã part les
éléphants, les hyènes et les autres animaux, aucun humain à l’horizon,
encore moins le bruit d’un moteur de voiture.
Parc national Ts’ehlanyane au Lesotho par journaux de voyage
Parc national Ts’ehlanyane – crédit photo Journaux de voyage
Située au Nord du Lesotho, à quelques 40
kilomètres de Butha Buthe, une des principales villes du pays, le petit
parc national Ts’ehlanyane en impose avec ses sommets régnant au-delÃ
de 3000m. En hiver, il est même possible de tutoyer la neige !
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Les activités raviront les amateurs de plein air :
avec de multiples randonnées possibles et même un trek pour rejoindre la réserve de Bokong.
en essayant de monter le cheval basuto, la race locale qui dans les faits est plutôt un poney au pas sur en montagne
en profitant des rivières et chutes d’eau pour vous rafraîchir.
Enfin avec un peu de chance vous pourrez voir des porc-épics, des
chats sauvages d’Afrique, baboons et bien d’autres animaux sauvages.
L’offre d’hébergement est présente et
contente tout le monde en allant du simple en camping au luxe dans un
lodge avec une vue somptueuse sur les montagnes environnantes. Pour peu
que les orages soient présents, soyez au rendez-vous !
En effet lorsque j’y étais, les lumières
des levers et coucher de soleil se sont avérées fantastiques. Les
orages sont impressionnants mais à l’abri, vous ne craigniez rien et il
n’est pas impossible de pouvoir prendre en photo un éclair tellement il y
en a. Et en même temps, les lueurs du soleil reflètent sur les
sommets !
Parc national de Table mountain en Afrique du Sud par Voyageur Indépendant
Parc national de Table mountain – crédit photo Voyageur Indépendant
Table Mountain est, je crois, l ’un
des plus beaux endroits au monde. Dans la péninsule du Cap, elle se
dresse fièrement tandis que la ville, à ses pieds, se déploie. Avez-vous
dé jà vu une montagne adossé e à l’ Oc éan
comme elle l’est? Parfois, même quand le ciel est clair, une avalanche
de nuages semble dévaler le versant de la montagne. C’est plus
qu’impressionnant, c’est grandiose. Son parc national fait partie du
Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et il est facile de comprendre pourquoi.
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Au fur et à mesure que la pente se raidit, que les mètres défilent, les surprises s’enchaînent. Là ,
ce sera une petite cavité dans laquelle on peut se reposer pour
profiter du calme de la forêt. Ici, lorsque vous tournez la tête, c’est
un panorama sur l’ océan, la ville et ses quartiers alentours qui s’étendent sous vos yeux. Des dizaines de chemins de randonné e diff érents
vous mèneront jusqu’au sommet. Pour ma part, je suis passé par la
Skeleton Gorge, dont le point de départ se trouve au Kirstenbosch
Botanical Garden. C’est une plongée dans un autre monde, une merveille
naturelle qui vous englobe tout le long de votre trajet. Après trois
heures de marche, alors que les arbres deviennent rares, vous sentez que
la fin du chemin approche. Et puis, c’est l’ arriv ée en haut, là où
soudainement tout est plat. Vous voici désormais au cœur des nuages, et
en avançant, votre vue se dégage pour découvrir sous vos yeux le Cap et
ses merveilles.
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