POPULATION ANIMAL, LE DECLIN DES VERTEBRES SIGNALEES DANS UN RAPPORT DE L’ONG WORLD WILDLIFE FUND (WWF)
AGM/ La
disparition significative des animaux vertébrés
a été constatée par l’ONG écologique WWF.
Dans son 13ème rapport publié le jeudi 10 septembre 2020, l’organisation non
gouvernementale indique une perte de 68% de la population des vertébrés sauvages
entre 1970 et 2016. Ces animaux, composés
de poissons, mammifères, amphibiens, oiseaux et reptiles en voie de disparition
ont attiré l’attention des responsables de l’ONG qui appelle au renforcement et
à la conservation des animaux sauvages en mettant les communautés locales au
cœur de la protection de la nature.
@Pixel-mixer/Pixabay |
Ce déclin
lié aux activités humaines à beaucoup impacté sur la résistance de ces espèces animales
qui aujourd’hui disparaissent progressivement. Sur tous les continents, la
faune des zones humides, lacs et rivières est en péril, avec un déclin moyen de
84%. En particulier les reptiles, les amphibiens et les poissons d’eau douce,
dont une espèce sur trois est menacée d’extinction. Ils sont victimes de la
pollution de leur lieu de vie, de la construction de barrages, de maladies et
de la surpêche.
En
République démocratique du Congo, les gorilles des plaines de l’Est ont reculé
de 87% en vingt ans, tandis que l’esturgeon se fait de plus en plus rare en
chine dans le Yangzi avec une chute de 97% en raison du nombre de barrage
dressé sur le fleuve pour l’hydroélectricité. D’autres espèces sont aussi en
danger d’extinction comme le moineau qui a perdu 60% de ses effectifs depuis
les années 1980, et également les populations de tortues Luth qui se sont
effondrées en Guyane.
Arnaud Gauffier,
directeur des programmes au WWF France révèle que les études faites cette année
par les scientifiques montrent que la tendance est à l’accentuation de la chute
globale de la vie sur terre. En 2020, Il est donc calculé par la Société
zoologique de Londres une étude de l’évolution
de 21.000 populations de vertébrés, représentant environ 4000 espèces.
@Ralph/Pixabay |
Le constat
fait par Véronique Andrieux, directrice du WWF France, stipule que
l’agriculture industrielle est responsable de 80% de la déforestation globale.
Elle est aussi responsable de près de 30% des émissions globales de gaz à effet
de serre. Selon elle, La conversion des forêts, mais aussi des savanes, des
zones humides et des prairies en terres agricoles, est le principal facteur
d’affaiblissement de la biodiversité et cela met vraiment le modèle de
production et de consommation alimentaire en jeu.
Toutefois,
L’ONG et la communauté scientifique comptent mener un combat à l’horizon 2O5O
afin de stabiliser et d’inverser le déclin de la biodiversité. Pour cela, ils
proposent un renforcement des efforts de conservation, une transformation du
modèle agricole vers une production alimentaire plus durable et une lutte
contre le gaspillage alimentaire.
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