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Le virus de la tomate a disparu de France

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Le virus de la tomate a disparu de France

Le ToBRFV, un virus très contagieux qui rend les tomates impropres à la consommation, avait contaminé des exploitations françaises en février. Début avril, ce virus a été contenu.

Le virus de la tomate, qui avait contaminé quatre plantations françaises dans le Finistère, et qui faisait très peur à la filière agricole, a finalement été contenu en France.

"Le confinement de la tomate a marché", s’est réjouit André Bernard, président de la chambre d’Agriculture de Provence-Alpes Côtes d’Azur ce vendredi. “Le virus de la tomate a été détecté, les serres contaminées ont été confinées, et les plants détruits. 

Et depuis maintenant trois semaines, nous n’avons aucun nouveau cas signalé”, s’est encore félicité celui qui produit lui-même des tomates de plein champs dans le Sud-Est.

Apparu en 2014 en Israël, le Tomato Brown Rugose Fruit Virus, ou ToBRFV, avait été repéré pour la première fois en France le 17 février dernier, dans deux exploitations agricoles bretonnes. Ces cultures sous serre, qui font partie de la coopérative Saveol, avaient vu les plants touchés se décolorer, et leurs fruits se couvrir de marbrures et déformations. Des plants qu’elles auraient achetés en Grande-Bretagne selon l’enquête des autorités.

"Le coronavirus va nous simplifier la tâche"  

A cette époque, le ministère de l’Agriculture s’inquiétait beaucoup de ce virus qui “se transmet par les semences, les plants et les fruits infectés, et survit longtemps à l'air libre". D’autant qu’il n’existe aucun traitement, ni aucune variété de tomates qui y résiste.

Deux mois et une épidémie mondiale humaine plus tard, la filière tomate reste vigilante vis à vis du ToBRFV. Car "si les graines sont toujours contrôlées avant d’arriver en France, la procédure est moins rigoureuse concernant les plants achetés par les cultivateurs sous serre français", souligne André Bernard de la chambre d’Agriculture du Paca.

Pour lui, le risque vient tout particulièrement des plants achetés par les particuliers pour leur jardin, qui ne font l'objet d'aucun contrôle. A ce titre, l’exploitant ironiquement que “le coronavirus va peut-être nous simplifier la tâche parce qu’il y aura moins de plants importés”. 


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