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Les océans pourraient être "sauvés" d'ici à 2050 selon des scientifiques

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Les océans pourraient être "sauvés" d'ici à 2050 selon des scientifiques


Enfin une étude qui a une vision optimiste de l'avenir en ces temps difficiles. Les résultats publiés dans la revue Nature suggèrent que les initiatives en faveur de la protection des océans pourraient porter leurs fruits à une échelle globale d'ici 30 ans.

Dans une étude publiée mercredi 1er avril dans la revue scientifique Nature, une équipe de chercheurs du monde entier estime que l'avenir des océans est plus bleu qu'il n'y parait. La capacité de résilience de la faune sous-marine, combinée aux efforts de protection, pourraient sauver les écosystèmes océaniques qui représentent 70% de la surface de notre planète.

Les scientifiques affirment que nous avons désormais les connaissances nécessaires pour restaurer la faune océanique d’ici 2050 et améliorer les ressources dont dépendent les peuples du monde, de la nourriture à la protection des côtes en passant par la stabilité climatique. Les mesures nécessaires, comme la protection de vastes étendues océaniques, la pêche durable et la lutte contre la pollution, coûteraient des milliards de dollars par an, selon les scientifiques, mais apporteraient des avantages 10 fois plus élevés.

Les chercheurs mettent en avant les bons résultats de certaines mesures de protection mises en place depuis plusieurs années. Parmi les réussites figurent les baleines à bosse qui migrent de l'Antarctique vers l'est de l'Australie, dont les populations sont passées de quelques centaines d'animaux en 1968, avant l'interdiction de la chasse à la baleine, à plus de 40 000 aujourd'hui. Les loutres de mer dans l'ouest du Canada sont passées de quelques dizaines en 1980 à des milliers maintenant. En mer Baltique, les populations de phoques gris et de cormorans ne cessent de croître.

L'étude a aussi révélé que la pêche mondiale devient lentement plus durable, passant de 60 % en 2000 à 68 % en 2012, et que la destruction d'habitats tels que les herbiers marins et les mangroves est presque à l'arrêt. Dans certaines zones de Tampa Bay, en Floride, et aux Philippines, les habitats sont en cours de restauration.

Cependant, le chemin est encore long pour que ces initiatives isolés deviennent la norme. Et les mesures de protection doivent encore être étendues. Si les aires marines protégées sont passées de 0,9% de l'océan en 2000 à 7,4% aujourd'hui, de nombreux défis écologiques nous attendent encore : la pollution agricole et les 12 millions de tonnes de plastiques qui se déversent chaque année dans les océans, les eaux qui atteignent des températures record et la pêche destructrice qui se poursuit toujours dans de nombreux endroits, avec au moins un tiers des stocks de poissons surexploités.

Le professeur Callum Michael Roberts, un biologiste de l'Université de York, l'une des équipes internationales qui a menée l'étude, a ainsi déclaré au quotidien britannique The Guardian « L'un des messages primordiaux de cette étude est que si vous cessez de tuer la vie marine et la protégez, elle revient. Nous pouvons changer les océans et nous savons que cela a du sens sur le plan économique, pour le bien-être humain et, bien sûr, pour l'environnement ».

AGM
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