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Guinée équatoriale : la BAD soutient le développement des chaînes de valeur halieutique et aquacole avec plus de 55 millions d’euros

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Guinée équatoriale : la BAD soutient le développement des chaînes de valeur halieutique et aquacole avec plus de 55 millions d’euros

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé aujourd’hui un financement d’un montant de 55,518 millions d’euros (soit 36,418 milliards de FCFA), en faveur de la Guinée équatoriale, pour la mise en œuvre du « Projet d’appui au développement des chaînes de valeurs du secteur de la pêche et de l’aquaculture (PASPA) ». D’un coût global de 69,968 millions d’euros (soit 45,896 milliards de FCFA), ce financement de la BAD s’inscrit dans le cadre du Document stratégie pays (DSP) 2018-2022.

Le projet PASPA, formulé conjointement avec le Bureau international du travail (BIT), sera exécuté sur une période de cinq ans, à partir de janvier 2020. Il propose d’augmenter et de valoriser la production de poisson, à travers le développement durable de la pêche industrielle, de la pêche artisanale et de l’aquaculture. A terme, le projet permettra d’assurer un meilleur approvisionnement du marché local en poissons, de réduire les importations et d’exporter vers les pays de la sous-région. Il permettra également d’accroitre les revenus et d’améliorer l’employabilité des jeunes ainsi que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.


Le projet est en droite ligne du Plan stratégique de la pêche 2016-2020, du Programme national de développement économique et social (PNDES 2012-2020) et de la Vision 2020, qui constituent le référentiel de la politique économique et sociale de la République de Guinée équatoriale. En outre, le projet est en cohérence avec les cadres stratégiques suivants : la Stratégie de la Banque pour la transformation de l’agriculture en Afrique 2016-2025, la Stratégie en matière de genre, la Stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique 2016-2025 et le Plan d’action multisectoriel de nutrition 2018-2025. Il contribuera ainsi à l’atteinte de trois des cinq priorités stratégiques de la Banque (High5), à savoir « Nourrir l’Afrique », « Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des Africains ».

Par ailleurs, le projet est en phase avec la Stratégie décennale de la Banque (2013-2022), notamment l’objectif de croissance inclusive qui associe les producteurs et coopératives à l’initiative privée ; mais aussi avec les orientations de la nouvelle Stratégie de la Banque dans le secteur aquacole. Ces derniers cadres de référence accordent une place de choix à la promotion des chaînes de valeurs, au secteur privé national et aux partenariats publics-privés.

Le projet contribuera ainsi à la diversification de l'activité économique, à la création d’emplois à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, avec des retombées positives sur les conditions de vie des populations, grâce à une croissance inclusive.

Le projet prévoit par des outils et stratégies, de promouvoir l’émergence d’un secteur privé national performant, capable d’offrir des emplois décents et durables. Il est également prévu d’améliorer l’offre des institutions de formation, pour une meilleure insertion des jeunes notamment par l’auto-emploi. La mise à disposition d’une main d’œuvre qualifiée nationale, capable d’attirer l’investissement direct étranger, permettra d’améliorer la productivité des entreprises du secteur.

Les prévisions tablent sur la mise en marché d’une production additionnelle de plus de 19 000 tonnes de poissons, et la création de cinq cent micro, petites et moyennes entreprises (MPME), l’organisation et la formation de trois cent coopératives/groupements viables et compétitifs. En outre, la création de plus de 15 000 emplois directs et indirects est attendue, dont 70% pour les femmes et les jeunes.

Le projet aura des effets directs et indirects sur la population de la zone d’intervention, estimée à 923.393 habitants, soit 75% de la population totale du pays. Les bénéficiaires du projet sont évalués à 80% de cette population, soit près de 739.000 hommes et femmes dont 277.000 bénéficiaires directs.

Source: www.afdb.org

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